Financements pour la formation professionnelle continue en 2025
Selon votre statut (salarié, demandeur d’emploi, personne en situation de handicap), différents dispositifs de financement existent pour accéder à une formation professionnelle continue en 2025. Voici un panorama détaillé, incluant les aides spécifiques pour les contrats de professionnalisation et d’apprentissage, ainsi que les nouveautés pour les formations débutant en octobre 2025.
1. Salariés : dispositifs et financements
- Plan de développement des compétences : Financé par l’employeur via l’OPCO (Opérateur de Compétences), il permet aux salariés de suivre des formations pour s’adapter à leur poste ou évoluer professionnellement.
- Projet de Transition Professionnelle (ex-CIF, via Transition Pro) : Permet de financer une reconversion ou une montée en compétences. La prise en charge concerne les frais pédagogiques et la rémunération pendant la formation, sous conditions d’ancienneté et d’acceptation du dossier par Transition Pro.
- Compte Personnel de Formation (CPF) : Chaque salarié cumule des droits à la formation mobilisables pour financer tout ou partie d’une formation certifiante ou qualifiante. Les plafonds sont revus à la baisse en 2025, mais restent mobilisables pour des projets individuels.
2. Demandeurs d’emploi : dispositifs et financements
- Actions de France Travail (ex-Pôle Emploi) :
- Action de Formation Conventionnée (AFC), Aide Individuelle à la Formation (AIF), Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle (POEI) : France Travail finance de nombreuses actions selon le projet du demandeur d’emploi. L’accompagnement se fait via le conseiller référent.
- Conseil régional : Propose des formations collectives et, parfois, des aides individuelles. Les programmes varient selon les régions.
- Contrat de professionnalisation : Les employeurs recrutant un demandeur d’emploi de 26 ans ou plus bénéficient d’une aide forfaitaire de 2 000 € pour un temps plein (proportionnelle pour un temps partiel). Pour les 45 ans et plus, une aide supplémentaire de 2 000 € de l’État est prévue, cumulable avec celle de France Travail, soit jusqu’à 4 000 € au total.
3. Personnes en situation de handicap
- Aides spécifiques :
- Agefiph (secteur privé) : Prise en charge possible de tout ou partie des frais de formation, selon le projet et les co-financements.
- FIPHFP (fonction publique) : Financement des formations visant à compenser le handicap ou à permettre un reclassement professionnel.
- Prime alternance : Pour l’embauche d’un alternant en situation de handicap (contrat de professionnalisation), l’aide peut atteindre 6 000 € pour la première année, quelle que soit la taille de l’entreprise, cumulable avec les autres aides.
4. Contrat de professionnalisation : aides et conditions en 2025
- Aides à l’embauche :
- Demandeur d’emploi de 26 ans ou plus : 2 000 € pour l’employeur (temps plein).
- Demandeur d’emploi de 45 ans et plus : 2 000 € supplémentaires, soit jusqu’à 4 000 € cumulés.
- Structures d’insertion et groupements d’employeurs : Aides spécifiques sous conditions.
- Publics éligibles : Demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, notamment les seniors (45 ans et plus), et personnes en situation de handicap (avec aides spécifiques). Cf lien
5. Synthèse par statut
- Salariés : Mobilisation du plan de développement des compétences, CPF, Transition Pro, FNE-Formation, FSE+ 2025 selon le projet.
- Demandeurs d’emploi : Financements France Travail, Conseil régional, contrat de professionnalisation (aides à l’embauche pour l’employeur).
- Personnes en situation de handicap : Aides Agefiph/FIPHFP, majoration des primes alternance.
- Alternance (professionnalisation) : Primes spécifiques selon l’âge, le statut, le handicap, la taille de l’entreprise, et la date de signature du contrat.
À retenir pour octobre 2025 : Pour tout contrat de professionnalisation débutant à cette période, les employeurs peuvent bénéficier d’aides spécifiques, notamment une prime de l’État allant jusqu’à 6 000 € pour l’embauche d’un alternant en situation de handicap, 5 000 € pour les PME, et 2 000 € pour les grandes entreprises, sous réserve de respecter les critères